
Wilson Coal Company, 235 av. Van Horne, face à la rue Jeanne-Mance. [The North End, page 49, Archives de la Ville de Montréal, P28-Z-01]
L’avenue, qui apparait pour la première fois sur un plan de lotissement de 1891, longe une partie du tronçon de la ligne du Canadien Pacifique traversant Montréal. Aujourd’hui, son tracé s’arrête à l’est, dans le Mile End, au boulevard Saint-Laurent. Initialement, il se poursuivait jusqu’à la rue Sanguinet, aujourd’hui avenue Henri-Julien, sur le tracé des actuelles rues Cloutier et Bernard Est. En 1911, l’ouverture du tunnel du boulevard Saint-Laurent sous la voie ferrée du CP permet d’assurer une meilleure communication entre le sud et le nord de la ville, interrompant cependant l’avenue Van Horne.
Sur le côté nord de l’avenue Van Horne s’installent des entreprises qui désirent bénéficier d’un accès direct à la voie ferrée. La succession des entreprises est représentative de l’évolution de l’économie. Ainsi, dans les années 1910, la majorité des entreprises appartient au secteur de l’industrie de la construction. Le quartier est alors en plein développement. On trouve ainsi plusieurs manufactures de portes et châssis, telles que celles de W. Rutherford and Sons et Paul Demers, ainsi que des cours à bois et de charbon comme la Wilson Coal Company.

Manufacture Paul Demers, 129 av. Van Horne, entre Saint-Urbain et Waverly [La Patrie, 29 mai 1909, p 11 – BAnQ]

Rutherford & Sons – Lumber, 6240 av. du Parc, entre Van Horne et la voie ferrée [The North End, page 19, Archives de la Ville de Montréal, P28-Z-01]
Recherche et rédaction : Christine Richard
Les entreprises de vente de charbon était nombreuses le long des voies ferrées du nord du quartier(forcément car le charbon arrivait par train). Sur Saint-Grégoire, dans Côte-Saint-Louis, il y avait également de nombreux “élévateurs” à charbon.